Voyage au pays du soleil levant

Stylo plume Edition LimitÇe KABUTOCet outil d’écriture d’exception, Kabuto de Namiki, produit à seulement 170 pièces pour le monde vous apportera protection et prospérité. Son décor raffiné s’inspire de l’antiquité, plus exactement des samouraïs qui portait un kabuto (casque de guerre) et un tachi (épée) pour se protéger lors de leur combat.

Il est réalisé sur une base Yukari, « Kabuto » a été décoré par Michifumi, artisan laqueur, qui a su utiliser la combinaison de différentes techniques très sophistiquées: Taka Maki-e (Maki-é en relief), Togidashi-Taka Maki-e (Maki-é en relief poli), Hira Maki-e (Maki-e plat). Le corps du stylo est décoré principalement selon la technique Taka Maki-é, tachi et les iris, sont quant à eux, réalisés avec Hira Maki-é. Togidashi Maki-e et le saupoudrage d’or donnent en arrière-plan, le dynamisme nécessaire pour représenter ces objets de guerre. Les incrustations de nacre au-dessus du casque et parmi les fleurs d’iris, apportent grâce et tranquillité qui contrastent avec le kabuto et le tachi. Les kabuto et tachi étaient portés par toutes les classes des samouraïs. Ces armures permettaient aux seigneurs de la guerre de se protéger et elles étaient précieusement conservées. Au début de l’ère Edo (1603-1867), la classe sociale des samouraïs forme le pilier central de la société. Les samouraïs dédiaient souvent leur kabuto et leur tachi au sanctuaire qui les protègerait pendant leur bataille. De nos jours, prier dans ces sanctuaires apportera protection et sécurité. En japonais, tango no sekku (la fête des garçons) est également connu sous le nom de shobu no sekku (le samouraï respecté). La prononciation du mot shobu est identique à celle qui désigne l’iris, dont les feuilles peuvent faire penser à des épées. La fête des garçons est dès lors associée à la fête de l’iris. C’est la raison pour laquelle kabuto et tachi sont souvent décorés de fleurs d’iris. Associer le kabuto et la fleur d’iris permettra de gagner la bataille.
Aujourd’hui, kabuto et tachi sont célébrés, le 5 mai de chaque année, pendant la période de tango no sekku, l’un des cinq événements annuels traditionnels au Japon. Tango no sekku est également la période pendant laquelle la population priera pour que les jeunes garçons soient en bonne santé jusqu’à leur âge adulte. La fête des garçons fait une large part au kabuto car il protège des accidents qui peuvent survenir au cours de l’adolescence, quant à tachi, il aidera les jeunes hommes à devenir courageux. Des serpentins ornés de fleurs d’iris, de poupées et de carpes, orneront les lieux de fête. Ce stylo d’exception reçoit une plume en or 18 carats rhodiée afin d’assurer une qualité d’écriture exceptionnelle et durable dans le temps. Il se présente dans un coffret de bois de paulownia. La bouteille d’encre spécialement décorée d’iris, est également une série limitée.

Le « Kabuto » de Namiki, est un véritable chef d’œuvre que les collectionneurs et grands amateurs de stylos auront grand plaisir à acquérir.

Edition limitée à 170 exemplaires
Prix public conseillé : 2700 € TTC

Namiki : un brin d’histoire
Lorsque Ryosuke Namiki naquit en 1880, le Japon sortait d’une longue torpeur et s’ouvrait à la civilisation occidentale, notamment britannique. Ingénieur mécanicien et professeur à l’école de la marine marchande de Tokyo, Ryosuke Namiki fut séduit par la technicité de ces premiers stylo-plumes à débit d’encre ininterrompu, dits « pinceaux de 10 000 ans ». Il avait observé que les plumes anglaises étaient dotées de pointes d’iridium, un métal très résistant aux frottements. Poursuivant ses recherches, il découvrit sur l’île d’Hokkaido un minerai contenant le précieux composant : il disposait désormais de tous les éléments nécessaires pour la fabrication de plumes aussi performantes que celles jusqu’alors importées.
Pour se livrer entièrement à sa passion, il démissionna de l’enseignement en 1915 pour créer la Namiki Manufacturing Company à Tokyo. Il s’en remit à l’expérience et à la sagesse de ses ancêtres, et c’est ainsi que l’ébonite se trouva revêtue d’urushi, un procédé dont il déposa le brevet en 1925 sous le nom de Laccanite.
Les stylos Namiki allaient la même année entrer au panthéon des objets précieux et uniques en se chargeant d’un héritage artistique supplémentaire, typiquement japonais, le maki-é, technique de décoration de la laque transmise de génération en génération par les mains talentueuses des “trésors vivants”, initiés par leurs pairs aux secrets d’une tradition millénaire.

 

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