La belle histoire de Karl Lagasse est atypique. Naissance en 1981 à Paris au sein d’une famille d’artistes, son chemin est vite tracé. A l’âge de 7 ans, il pratique les Arts Plastiques en commençant par le collage avec sa mère. C’est alors qu’il fait la connaissance de César, rencontre déterminante dans son parcours futur. Après une période graffitis dans le métro parisien, et sur les conseils d’Yvaral Vasarely, fils du célébrissime artiste hongrois, il intègre ses tags à ses collages. A 15 ans, il vend sa première oeuvre à Anvers. En 2003, c’est sa première exposition qui mêle les techniques de la peinture et du collage. Un succès. En 2006, il présente ses fameux « buildings » au sein de la galerie Isy Brachot à Bruxelles. Une reconnaissance mondiale. En 2009, avec One Dollar, Artprice le classe parmi les 10 meilleurs sculpteurs au monde de moins de 30 ans. A l’occasion du 65ème Festival de Cannes et afin de conter son histoire, il réalise une sculpture en bronze. On ne l’arrête plus. En 2014, c’est Maserati, qui fait appel à sa créativité pour fêter son centenaire et le lancement mondial de la nouvelle Ghibli12. Un an plus tard, une pièce monumentale « A Piece of Heaven On Earth » sortira de son atelier pour la marque. En 2016, sa sculpture en bronze de 2 m « One Dollar » sera exposée en toute majesté au Grand Palais.
Le Festival de Deauville qui vient de se clôturer fait désormais appel à Karl Lagasse pour réaliser le trophée des lauréats du festival du film américain. Il succède ainsi à la maison Cartier. Une belle opportunité et un challenge qu’il a pris très au sérieux. 
Son inspiration lui vient de son amour pour cette Amérique que tous les émigrants ont imaginé avant d’y trouver refuge. Des gratte-ciels de New York aux autoroutes qui n’en finissent plus, son besoin de s’élever, de se construire a toujours habité le citoyen Karl Lagasse. Qu’elles soient rouges, bleues, violettes, jaunes, ces sculptures d’une finition métallique uniquement à l’aluminium.
Faire de l’Art avec 1 $ c’est du grand Art.
Ecrit par Lili QUINT
